Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d'Adobe Flash Player.

Obtenir le lecteur Adobe Flash



 
Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
Adresse
05 BP 1203 Abidjan 05
Téléphones
(225) 21 24 09 78
(225) 21 24 10 12
(225) 21 24 16 95
Fax
(225) 21 24 08 83
Site Web
www.ugtci.org
Email
ugtcisg@yahoo.fr
 
 

SYNTHESE DES RESOLUTIONS lu par le Secrétaire Général, EBAGNERIN Joseph,
A L'OCCASION DE LA FETE DU 1er MAI 2016 ORGANISEE PAR L'UGTCI

 
  1. Excellence, Monsieur le Président de République,
  2. Honorables Autorités en vos titres, grade et qualité ;
  3. Distingués Invités ;
  4. Camarades Travailleuses, Camarades Travailleurs.

L’UGTCI se félicite autant qu’elle apprécie d’être reçue par vos soins, Monsieur le Président de la République, premier Magistrat de notre Pays, à l’occasion de la Commémoration en ce dimanche 1er mai 2016, du 130ème anniversaire de la fête  du Travail.

Permettez qu’en la circonstance et avant la quintessence de nos attentes et espérances, nous puissions vous adresser l’expression déférente de nos sincères et chaleureux remerciements.

Analyse faite au quotidien, de la situation économique de notre pays, au regard de tous les actes que vous avez posés, l’on serait tenté de s’interroger sur ce qui peut amener les travailleurs à en rajouter à vos préoccupations.

Mais, rassurés du bénéfice de votre grande indulgence, nous confierons à vos bons offices, ce qui a tout le moins nous apaisera pour vous l’avoir dit.

De la Sécurité des personnes et des biens

La situation sécuritaire de notre pays se dégrade jour après jour, mettant en péril au quotidien, la population dans son ensemble. Conscients, nous le sommes, des efforts déployés par le gouvernement, sous votre haute autorité.

Cependant, au-delà des actions d’envergure constatées çà et là, l’UGTCI voudrait vous implorer, à engager le gouvernement, à lutter sans merci contre la criminalité urbaine, qui enfle chaque jour que dieu fait, notamment, la recrudescence du phénomène des « microbes », des « coupeurs de routes »sans omettre lesbraqueurset leterrorisme international qui vient de faire son entrée effroyable dans notre pays.

L’UGTCI, tout en se félicitant des mesures et dispositions prises, voudrait vous exhorter à renforcer la capacité opérationnelle de nos forces de sécurité, afin de leur permettre de procurer soulagement et quiétude à la population. Les contrôles à nos frontières devraient être encore plus rigoureux dans le cadre de la lutte contre le terrorisme transfrontalier.

De la Cherté de la Vie

Les prix des denrées alimentaires de grande consommation, l’électricité, l’eau, le téléphone, le transport, sont anormalement élevés au point que les travailleurs ne peuvent faire face aux charges de leurs besoins incompressibles que sont : le loyer, l’alimentation, l’habillement, la scolarité, les soins médicaux de leurs familles respectives, à plus forte raison, épargner ou contribuer au développement de leur pays.

Nous notons avec un réel pincement au cœur, qu’en dépit des taux de croissance économique élevés enregistrés, ces dernières années par notre pays, le niveau de paupérisation nous interpelle.

Aussi, voudrions-nous solliciter votre magnanimité, pour la révision à la baisse  du prix des vivriers, du riz, de l’huile, du lait, de l’eau, du téléphone, de l’électricité, du transport.

Devant autant de réalités, il y a lieu d’insister sur une charge qui hélas vient à voir le jour et qui s’attache à un nouveau permis de conduire pour lequel nous demandons une annulation ou sa gratuité pure et simple.

De l’application intégrale du SMIG à 60.000F et du nouveau barème des salaires minima catégoriels conventionnés dans toutes les entreprises de Côte d’Ivoire

 Il est important de saisir l’opportunité de la présente, pour vous réitérer, Excellence, l’infinie gratitude des travailleurs et travailleuses du secteur privé, pour avoir autorisé le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 36.607 à 60.000F, pour compter du 1er janvier 2014.

Cette disposition nouvelle a induit des négociations entre organisations de travailleurs et d’employeurs, qui ont permis d’élaborer un nouveau barème des salaires, dont la date de prise d’effet, est le 1er janvier 2015.

Nous constatons malheureusement qu’à ce jour, de nombreux chefs d’entreprises font de la résistance, quant à l’application de ces accords, malgré toutes nos interpellations.

C’est pourquoi, nous voudrions vous prier, d’instruire le gouvernement sur la nécessité d’inviter les organisations d’Employeurs, à amener leurs membres à appliquer intégralement le nouveau SMIG et les salaires minima catégoriels conventionnels, dans leurs secteurs ou branches d’activités, tels que répertoriés dans le barème 2015.
Mais rappeler également que bon nombre de nos camarades entrent en entreprise avec une catégorie, déroulent une carrière et sortent quelque fois hélas, avec la même catégorie. Les textes en la matière sont précis et il serait donc important de les voir appliquer.

De la  Suppression des Impôts sur les pensions de retraite

 Advenu le 3ème âge après de bons et loyaux services rendus, les retraités ne bénéficient que d’un simple revenu de remplacement, qui suffit à peine à couvrir leurs charges, aussi diverses qu’incompressibles.

Durant leur vie active, les travailleurs ont vu leur salaire imposé, le différentiel ayant servi à constituer en partie leur retraite, il est anormal d’opérer une double imposition sur les pensions, car contraire aux dispositions légales.

Nous souhaiterions la prise par vos soins d’une ordonnance portant suppression des impôts sur toutes les pensions de retraite. Nous sommes d’ailleurs le seul pays de l’UEMOA à en avoir encore la pratique.

De l’Economie Informelle

Le secteur informel représente près de 80% de l’activité économique dans notre pays et constitue de ce fait, une alternative de solution durable au problème du chômage et de la lutte contre la pauvreté. Une organisation stratégique de ce secteur serait le seul un moyen d’appui à la politique d’emploi du gouvernement.

 

C’est pourquoi, nous voudrions que les mesures soient prises pour faire de ce secteur incontournable, une des priorités majeures et que ceux de l’informel qui ont tous un registre de commerce et qui sont donc connus, aient l’avantage d’une parafiscalité préférentielle et rejoignent le secteur formel.

De la révision du statut général de la Fonction Publique

 Le processus de révision de la loi 92-570 du 11 septembre 1992, portant Statut Général de la Fonction Publique, a débuté depuis 1998,en même temps que celui du code du travail, dont la loi modificative est déjà rentrée en vigueur en 2015.

A ce jour, les conclusions du forum social, le dernier en date et tenu début décembre 2012 à Yamoussoukro, n’ont pas encore été validées, malgré les incessantes réclamations des travailleurs.

Nous voudrions vous prier, Excellence, d’inviter les parties prenantes, à procéder enfin à la restitution des conclusions dudit forum social, en vue de l’adoption diligente de la nouvelle loi portant Statut Général de la Fonction Publique, en Côte d’Ivoire.

De la restauration et du maintien d’un climat social apaisé dans le secteur public

Après constat du climat quelque peu délétère entre l’Etat Employeur et certains de ses Agents, au regard des conflits cycliques observés, ces dernières années, qui opposent, de manière récurrente, les organisations syndicales du secteur éducation-formation et les pouvoirs publics, avec pour conséquence, la perturbation  notoire du déroulement normal des années scolaires et académiques.

Nous notons, avec regret, que la montée du front social ces dernières années dans le secteur public, n’est autre que la conséquence d’une insuffisance de dialogue à notre sens.

Les organisations syndicales pour leur part, retiennent qu’il est important que l’apurement d’indemnités diverses dues par l’Etat de Côte d’Ivoire, soit acquis. Le profil de carrière, les bonifications indiciaires et les indemnités de logement soient réglés de manières définitives.

Nous notons par ailleurs, que la réforme de la pension de retraite à la fonction publique, suscite des interrogations au sein des fonctionnaires et agents de l’Etat, et qu’il est primordial de poursuivre les échanges qui ont été initiés, afin que chacun soit suffisamment instruit des dispositions relatives aux pensions serviesdans l’administration publique.

D’une meilleure valorisation du genre

Notre requête toute spéciale est celle des femmes qui attendent et espèrent voir le 8 mars qui consacre la « Journée Internationale de la Femme » chômé, férié et payée en Côte d’Ivoire, avec célébration tournante.

La mise en œuvre effective de l’égalité des chances entre homme et femme, au titre de la promotion des ressources humaines aux des postes de responsabilités, sans omettre l’IGR dont sont les femmes salariées sont taxées.

De la Liberté Syndicale

Avec tout le respect dû au rang de Monsieur le Gouverneur du District d’Abidjan, nous sommes au regret de relever et ce à notre corps défendant que sa Direction des Ressources Humaines est en dehors des applications des textes qui régissent les relations professionnelles et porte attente à la liberté syndicale.
Ces mesures concernent notamment :

1. L’éviction de ses fonctions du secrétaire général assorti de l’interdiction de toute activité syndicale de l’ensemble des sites du district autonome d’Abidjan ;

2. la suspension d’activité et de salaire de vingt-deux (22) agents dont quatre (04) membres du bureau du Syndicat et quinze (15) candidats à l’élection des délégués du personnel pour participation à une réunion syndicale.

Fort heureusement l’Inspection du Travail du ressort du Plateau a purement et simplement fait annuler lesdites élections qui ne répondaient pas aux normes prévues par nos textes.

Aussi,demandons-nous que, nos camarades soient réintégrés et que le Code du Travail et les Conventions 87 et 98 de l’OIT, soient purement et simplement respectées.

 .Des attentes de nos revendications corporatistes non encore Satisfaites

Nous avons retenu quatre dossiers majeurs.

  1. les 39 licenciés de la SICOGI
  2. les 400 employés de l’ex Air-Ivoire
  3. les 271 travailleurs des plantations de Toumboukro-Yamoussoukroet les revendications du Syndicat des enseignants du privé laïc (SYNEPLACI).

 

L’essentiel concernant ses dossiers a été mis en œuvre et les chiffres sont connus, mais il nous apparait urgent que lesdits dossiers soient vidés et que tous les concernés aient le bénéfice de leurs droits.

Excellence, Monsieur le Président de la République ;

Nous n’avons volontairement pas évoqué la question de la subvention aux centrales, car vous nous avez fait une grande promesse, celle de nous l’octroyer et nous offrir le Check-off dans la Fonction Publique.

Sommes-nous en droit d’espérer, oui, nous y croyons et retenons que les promesses que vous avez faites ont toujours été tenues.

 

Dites simplement une parole qui nous apportera, soulagement, car nos activités sur le terrain exigent de réels engagements financiers.

Excellence, Monsieur le Président de la République ;

Nous nous devons, noblesse oblige de saluer et de remercier Monsieur le Ministre d‘Etat, DOSSO Moussa pour le dialogue social de haute portée qu’il n’a cessé de cultiver avec les travailleurs que nous sommes.
Nous notons que quelque fois dans le cadre de nos échanges, nous sommes allés bien souvent au-delà des heures régulières de travail. Sa capacité d’écoute et sa maitrise de nos réalités, nous a permis de régler les situations souvent très sensibles et délicates.

Excellence, Monsieur le Président de la République ;

Après le rappel de nos acquis, SMIG, Code du Travail, SMAG, CNAM, déblocage des salaires et avancements de la fonction Publique auxquels nous adjoindrons, leprogrammes de financement et de promotion des femmes et ceux, de l’accession l’emploi pour les jeunes.

Pour ces hauts faits, nous avons pris une Motion Spéciale de Remerciements à votre endroit et à l’unanimité avons aussi souhaité que, Dieu Tout Puissant, Bon et Miséricordieux vous comble de toutes ses grâces dans l’exercice de la noble mission  que le peuple vous a confiée.

 

En terminant, puissions-nous dire de notre Pays qu’avoir été premier à bien des égards, n’était pas le fait du hasard et qu’aujourd’hui, grâce à votre grande vision,  nous sommes ensemble à reconcevoir un grand espoir, celui d’une Côte d’Ivoire au plus haut des perchoirs avec son émergence à l’horizon 2020.

Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire, je vous remercie.

 

 

 

 
 
©Copyright Site Internet de l'UGTCI- Octobre 2007 -Webmaster